En dépit de l'accord européen du 27 octobre, qui devait, une fois de plus, résoudre la crise de
la dette, les marchés financiers, toujours insatiables et insatisfaits, ont poursuivi leur œuvre de spéculation contre les detteseuropéennes, notamment celle, très ancienne, de
l'Italie.
Sous la pression de la rue, Papandréou a été acculé à proposer un référendum, puis sous la pression des marchés, à y renoncer et à assumer, comme le PASOK, une alliance avec l'opposition conservatrice, la Nouvelle Démocratie, pour former une coalition d'Union nationale qui appliquera les nouveaux programmes d'austérité. Aucun politique, « socialiste » ou conservateur, n'étant assez fou pour accepter de devenir Premier ministre, ce sera Lucas Papademos, ancien vice-président de la Banque centrale européenne.
Alors que Berlusconi avait réussi cet exploit de coaliser une quasi-unanimité contre lui (syndicats, patronat et église catholique) tout en se maintenant au pouvoir avec une majorité parlementaire plus que fragilisée, ce sera la spéculation contre la dette italienne qui aura raison de lui. Le favori pour lui succéder dimanche soir est Mario Monti, ancien commissaire européen chargé du marché et de la concurrence durant neuf ans, ayant aussi bien servi dans les gouvernements de Berlusconi que de Massimo d'Alema (Parti démocratique et ancien communiste).
Jeudi 10 novembre, les marchés s'en sont pris à la dette française portant la différence de taux entre la France et l'Allemagne à 1,7% alors qu'elle naviguait antérieurement entre 0,2 et 0,4%. Immédiatement après l'annonce des mesures d'austérité de Fillon qui frappent une fois de plus les classes populaires, la Commission européenne, par la voie d'Olli Rehn, estime que la France doit prendre « des mesures supplémentaires pour corriger son déficit public excessif ». Comme en Italie et en Grèce, peut-on encore faire confiance à des "politiques" pour mener notre pays sur la voie de la rigueur ? Après huit années à la tête de la Banque centrale européennne, Monsieur Trichet, zélateur de la toute puissance des marchés financiers qui affirmait encore il y a quelques semaines « Augmenter les salaires est la dernière bêtise à faire en Europe. », ne serait-il pas l'homme de la situation ?
Plus sérieusement, ces derniers développements nous montrent l'ampleur de la crise de la démocratie représentative, système politique dans lequel les élus n'ont de compte à rendre qu' au moment de leur réélection. La nomination de « techniciens », tous au minimum co-responsables et chantres de la véritable dictature de la finance sur la société et n'ayant pas vocation à se présenter électoralement, nous montre aussi l'ampleur du coup de force du capitalisme financier pour sauvegarder les intérêts des possédants et gouverner contre les peuples.
Sous la pression de la rue, Papandréou a été acculé à proposer un référendum, puis sous la pression des marchés, à y renoncer et à assumer, comme le PASOK, une alliance avec l'opposition conservatrice, la Nouvelle Démocratie, pour former une coalition d'Union nationale qui appliquera les nouveaux programmes d'austérité. Aucun politique, « socialiste » ou conservateur, n'étant assez fou pour accepter de devenir Premier ministre, ce sera Lucas Papademos, ancien vice-président de la Banque centrale européenne.
Alors que Berlusconi avait réussi cet exploit de coaliser une quasi-unanimité contre lui (syndicats, patronat et église catholique) tout en se maintenant au pouvoir avec une majorité parlementaire plus que fragilisée, ce sera la spéculation contre la dette italienne qui aura raison de lui. Le favori pour lui succéder dimanche soir est Mario Monti, ancien commissaire européen chargé du marché et de la concurrence durant neuf ans, ayant aussi bien servi dans les gouvernements de Berlusconi que de Massimo d'Alema (Parti démocratique et ancien communiste).
Jeudi 10 novembre, les marchés s'en sont pris à la dette française portant la différence de taux entre la France et l'Allemagne à 1,7% alors qu'elle naviguait antérieurement entre 0,2 et 0,4%. Immédiatement après l'annonce des mesures d'austérité de Fillon qui frappent une fois de plus les classes populaires, la Commission européenne, par la voie d'Olli Rehn, estime que la France doit prendre « des mesures supplémentaires pour corriger son déficit public excessif ». Comme en Italie et en Grèce, peut-on encore faire confiance à des "politiques" pour mener notre pays sur la voie de la rigueur ? Après huit années à la tête de la Banque centrale européennne, Monsieur Trichet, zélateur de la toute puissance des marchés financiers qui affirmait encore il y a quelques semaines « Augmenter les salaires est la dernière bêtise à faire en Europe. », ne serait-il pas l'homme de la situation ?
Plus sérieusement, ces derniers développements nous montrent l'ampleur de la crise de la démocratie représentative, système politique dans lequel les élus n'ont de compte à rendre qu' au moment de leur réélection. La nomination de « techniciens », tous au minimum co-responsables et chantres de la véritable dictature de la finance sur la société et n'ayant pas vocation à se présenter électoralement, nous montre aussi l'ampleur du coup de force du capitalisme financier pour sauvegarder les intérêts des possédants et gouverner contre les peuples.
Contre les plans Fillon d'austérité, 1 puis 2 et bientôt 3, l'heure
est plus que jamais à la mobilisation populaire.