L'actualité des otages du Niger (16 septembre 2010) lève le voile sur le coût du nucléaire pour l' État français et pour les
populations locales, et mettent la lumière sur notre dépendance énergétique.
La rupture françafricaine annoncée n'a pas eu lieu, l'insécurité alimentaire de même que les contaminations par radioactivité
se sont accrues au mépris de la souveraineté des populations qui paient chaque jour, un peu plus l'exploitation de
leurs ressources. L'électricité nucléaire a un coût social et environnemental indélébile qui ne résoudra en rien la
crise climatique malgré la présence localement d' hôpitaux de fortune. AREVA à Arlit, comme ailleurs, s'inscrit dans une tradition coloniale de pillage des minerais par l'exploitation de l'uranium et de ses travailleurs.
Le choix nucléaire et la gestion de ses déchets sont une impasse dans laquelle les gouvernements successifs de la France se
sont durablement fourvoyés, à défaut d'agir sur la sobriété et les alternatives énergétiques ; il est temps que cela
cesse.
Eclairés un jour, irradiés toujours !
Commissions écologie et internationale des Alternatifs
26/09/2010